Besoin de calme

Aujourd'hui, ça va bien, malgré une douleur à la cheville gauche (une vieille blessure de sport) qui réapparaît avec le changement de saison. Quand il fait trop humide et que le temps est lourd, mon articulation devient douloureuse. C'est pas le pied !... mais on s'y habitue.

Depuis quelques semaines, je songe à déménager de mon appartement. J'ai envie d'un endroit plus calme et plus éloigné de la ville. Alors, je vais sur des sites immobiliers histoire de dénicher la perle rare, mais je n'ai rien vu qui m'a vraiment tapé à l'œil. C'est facile, tant que j'effectue les recherches chez moi, dans ma bulle protectrice. La difficulté, c'est le jour où je vais trouver une annonce intéressante et qu'il va falloir puiser en moi la force nécessaire pour affronter ce chamboulement. Entre la visite de l'appartement (contact avec les gens), les formalités locatives (les finances) et le déménagement de mes meubles (sorties répétées), ça va engendrer un énorme stresse à tous les niveaux. Alors, je m'y prépare mentalement. Je pourrais tout aussi bien ne pas déménager, mais le voisinage est un peu trop bruyant depuis quelques mois (les portes qui claquent, la fiesta à pas d'heure et les grandes gueules avec les voix qui portent loin). Parfois, j'ai l'impression qu'ils sont dans mon salon tellement le vacarme est puissant. Je prends sur moi, car je n'ai pas le choix. Quand le tapage est insupportable, je prie pour qu'un autre voisin du palier aille frapper à la porte du « nocif » pour qu'il fasse baisser le bruit d'un ton. Donc, j'en suis là, à espérer que les autres puissent agir à ma place en cas de nuisance parce que je n'ai pas la force de me confronter aux gens.
J'ai envie et j'ai besoin de calme. J'en ai un peu marre de ces égoïstes qui se croient tout seuls et qui n'en font qu'à leur tête. Aucun respect pour les voisins, aucun respect de la tranquillité d'autrui. C'est usant à la longue de supporter tous ces « préjudiciables » qui n'apportent rien, à part les ennuis.